Le stress : une réaction naturelle indispensable
Le stress est une réaction d’alerte naturelle de l’organisme lui permettant de s’adapter face à une situation particulière ou à des facteurs de stress. C’est un mécanisme de protection vital. Cependant s’il devient trop intense ou trop répété, il impacte notre santé et notre bien-être, il est donc essentiel de réduire le stress, voire d’apprendre à le gérer.
Les manifestations de stress, ainsi que leur intensité varient d’une personne à l’autre. Mais de façon générale, on observe chez les personnes stressées :
- Des symptômes physiques tels que des troubles mineurs du sommeil, des tensions musculaires, des palpitations de stress, des problèmes digestifs et intestinaux, un manque d’appétit, de la fatigue…
- Des symptômes émotionnels comme de l’agitation, de l’irritabilité, de l’anxiété légère, un état de tristesse, une baisse de l’estime de soi, une baisse de libido…
- Des symptômes intellectuels pouvant se traduire par des difficultés de concentration de prise de décision ou d’initiative, des erreurs et oublis fréquents...
Une réaction protectrice
Au cours d’un épisode de stress, on observe des modifications métaboliques, aboutissant à une meilleure oxygénation du cerveau et des muscles. Cette adaptation permet une meilleure réflexion et une capacité d’action renforcée. Par exemple lors d’un événement stressant, notre corps va prioriser des fonctions vitales (cérébrales, cardiaques et musculaires) et ralentir la digestion, créant ainsi la sensation de « boule au ventre » ou de « nœud au ventre » Également, nos pupilles vont se dilater de façon à trouver rapidement une issue pour sortir de la situation et notre tonus musculaire va se renforcer pour fuir. Parfois, on dit que la peur décuple la force. Elle réveille une sorte d’instinct de survie en mobilisant soudainement toutes nos ressources musculaires.
Une vraie tempête hormonale !
L’ensemble de ces réactions met en jeu différentes structures de notre cerveau : l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal. Ces zones réagissent en libérant des neurotransmetteurs (des molécules chimiques libérées par les neurones) et des hormones comme la sérotonine et la dopamine. La réponse biologique de stress se propage dans le reste du corps et conduit à la synthèse et la libération d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol par les glandes surrénales. Une véritable tempête hormonale !
Le "coping" ou comment notre cerveau s'organise pour réduire le stress ?
« Coping » (de l’anglais « to cope with » qui signifie « faire face à ») désigne l’ensemble des pensées et des comportements que l’on met en œuvre pour faire face à un événement perçu comme inquiétant, afin de réduire le stress qu’il implique. Ce processus s’organise de différentes façons :
- soit en nous centrant sur nos pensées et nos émotions, par exemple en transformant une situation dangereuse en finalement une occasion de s’enrichir personnellement (résilience)
- soit au niveau de notre comportement, en adoptant une attitude d’évitement, d’affrontement ou en recherchant l’aide d’une tierce personne.
Cette stratégie d’ajustement nous permet de faire face à ce qui nous arrive en adaptant la gestion de nos émotions et les actions à entreprendre. Ces deux processus peuvent se conjuguer et, au cours d’un évènement, on peut adapter un coping centré sur les émotions en même temps qu’un coping centré sur le problème. Notre cerveau déploie une véritable stratégie pour réduire le stress !
Pourquoi ne faut-il pas laisser le stress s'installer ?
Lorsque le stress apparaît trop intense ou qu’il devient chronique, le corps s’affaiblit. Le « mode alerte » permanent entraîne une sécrétion continue des hormones. Ce processus peut impacter la santé de l’organisme et conduire à son épuisement.
Le stress intense ou chronique constitue un terreau favorable à l’émergence de pathologies cardiaques, d’hypertension artérielle, d’élévation des taux de cholestérol, de diabète ou encore d’ulcères gastriques.
Le stress entraine une diminution des défenses immunitaires. L’anxiété dérègle la secrétions d’hormones dites « du stress » (adrénaline, noradrénaline), modulant la sécrétion de protéines de l’inflammation (cytokines) et l’expression de gènes chromosomiques régulant la réaction inflammatoire. La première cause d’immunodépression dans le monde est le stress !
Combattre le stress est donc capital pour notre santé. Une bonne hygiène de vie y contribue, de même que des techniques de relaxation physiques et mentales. Contre le stress, des traitements, comme l’homéopathie, peuvent également être prescrits par un médecin. Ne pas hésiter à aborder le sujet du stress en consultation.
Le saviez-vous ?
- 65 % des Français se déclarent stressés.*
- 43% des Français ont vu leur niveau de stress augmenter depuis 2021.*
- Selon une étude menée en février 2023 par Ipsos pour les Laboratoires Boiron, les principales causes de stress des Français sont :*
- le travail et l'argent pour les adultes
- l'école et les études pour les plus jeunes
- Les 25-34 ans sont, depuis 2023, les Français les plus stressés (79%).*
- Les femmes sont plus stressées que les hommes : 71% VS 58%.*
- Le stress peut augmenter jusqu’à 2,5 fois le risque de troubles cardiaques.**
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Sources :
*Étude menée en février 2023 auprès d’un échantillon de 1501 Français âgés de 18 à 75 ans, l’étude sur les Français et le stress réalisée par Ipsos pour les Laboratoires Boiron vise à comprendre l’importance du stress chez les Français, connaître les causes et analyser ce qu’ils mettent en place pour en réduire l’impact, consulté en mars 2023.
**https://www.fedecardio.org/wp-content/uploads/2021/03/Inforgraphie-stress.pdf, consulté en mars 2023.